Villages des Pays du Pas de Calais - Pas de Calais


A l'ouest, domine la région maritime de la Côte d'Opale. En chemin des régions du Boulonnais, du Calais, de la Canche et de l'Authie, on découvre de charmants villages de pêcheurs et des stations balnéaires aux villas anglo-normandes.

Au centre qui abrite les pays de St Omer, le Ternois et les Sept Vallées, de jolis villages fleuris, des chapelles, des calvaires, des fermes aux colombages et la forêt ancienne, partagent un patrimoine vivant et préservé riche des traditions d’un pays proche de la terre.

Enfin à l'est, l'Artois et le Haut Artois dessinent les limites d’un vaste territoire entre  pays minier et villages agricoles.

Sites à découvrir :
http://aascalys.free.fr
http://www.ternois-tourisme.com
http://www.tourisme7vallees.com

Montreuil s/Mer (Photo Tony Ardino) : ceinturé de remparts, le village surplombe la vallée de la Canche est les premières dunes de la Côte d'Opale. Citadelle, églises, hôtels particuliers et rues pittoresques font de cette petite cité fleurie et festive l'une des plus attachantes du département. A l'abri de ses fortifications, la ville haute est un dédale de rues pittoresques et de places soigneusement fleuries où abondent restaurants, brasseries et petits cafés. Les nombreux hôtels particuliers du XVIIIe siècle confèrent à la cité un charme bourgeois qui laisse place, vers la cavée St Firmin et les rues pavées du Clape en Haut et Clape en Bas, à une ambiance plus intime. Dans ces ruelles, les maisonnettes colorées accueillent en été des échoppes artisanales.
http://www.ville-montreuil-sur-mer.fr
Le Wast (Photo Robert Bar) : le village est situé au coeur du bocage du bas Boulonnais, véritable amphithéâtre verdoyant bordé par les crêtes du haut Boulonnais. La variété des composants minéraux des terres argileuses utilisées dans la fabrication des tuiles et le mode de cuisson artisanal ont déterminé une chromatique très riche du matériau. Toutes les nuances d'une palette allant du jaune au rouge orangé se retrouvent sur les toitures. Au centre du village une grande place engazonnée et fleurie s'étire au long de la route de Marquise. Selon la tradition locale, son marronnier plus que centenaire renferme dans ses racines une pièce d'argent déposée lors de sa plantation. Au centre de la place, le manoir du Huisbois, belle demeure du XVIIIe siècle construite en pierre calcaire du Boulonnais, abrite la maison du parc naturel régional du Boulonnais.

Audresselles : sur la côte boulonnaise, la petite station balnéaire est construite sur une pointe rocheuse, encadrée par deux descentes à la mer : l'embouchure du ruisseau de la Manchue au sud et le Cran du Noirda au nord. L'origine de cet ancien village de pêcheurs remonte au moyen âge. Au sud, le village est bordé par la Garenne de la Manchue couverte d'oyats et de fourrés à argousiers battus par les vents. Au delà de l'embouchure de la Manchue, une haute digue couronnée d'un chemin de ronde cerne le village. Au pied de ce front de mer, s'étale un large platier rocheux. Un escalier de pierre permet de regagner le village où se resserrent d'anciennes maisons de pêcheurs.
Tardinghen (Photo Eric Wanner sur http://chtoric67.canalblog.com) : la butte de Tardinghen située au-dessus d'un espace de prés marécageux entre les caps Gris Nez et Blanc Nez, a été occupée par un sanctuaire déjà à l'époque préhistorique, d'où son nom dédié au dieu germanique Tar, Taran ou Thor. Actuellement, elle est surmontée d'une petite église médiévale avec un magnifique tableau restauré du XVIIIe siècle et d'où l'on jouit d'une vue magnifique sur la campagne, les caps et la mer du Nord. D'ici le milieu du XXIe siècle, le cordon dunaire littoral protecteur constitué au XIVe siècle, aura presque entièrement disparu si rien n'est fait pour le préserver.

Pas en Artois : le bourg doit son nom au "pas", c'est-à-dire au passage établi à l'époque romaine : de là partent cinq voies qui se subdivisent en huit directions. Il est possible de pénétrer dans le parc du château par un sentier de randonnée : à l'arrière du bâtiment, un chemin mène à l'ancienne motte féodale encore visible avec ses parements de silex : à son sommet, on pourra apercevoir le château bâti au XVIIIe siècle.
Mont St Eloi : au coeur du pays d'Arras, les tours déchiquetées du village, perchées sur une butte verdoyante, se distinguent de loin au dessus des champs. Elles annoncent le bourg qui s'étire à l'arrière, ainsi que les deux hameaux rattachés à la commune. L'abbaye a été totalement reconstruite entre 1729 et 1761. C'est donc de cette époque que datent les tours ruinées de l'église abbatiale. Elles comptaient à l'origine cinq niveaux et s'élevaient à cinquante trois mètres de hauteur. L'église paroissiale du village du XIXe siècle est un important édifice en brique. Son clocher est couronné d'une haute flèche d'ardoise.
http://mont-saint-eloi.com

Tramecourt : au coeur du haut pays d'Artois, le village se situe sur un plateau isolé entre les vallées de la Planquette et de la Ternoise. Le village semble se cacher dans un repli de terrain derrière une couronne boisée formant un arc de cercle au nord ouest. Il se distingue par la silhouette de son église et les quelques taches de couleur des toitures qui apparaissent entre les fûts sombres des grands arbres. Au bout d'une place engazonnée, bordée par le mur de clôture du parc du château, s'élève l'église St Léonard. La tour carrée bâtie en calcaire tendre date de 1570 : une tourelle d'escalier y est accolée.
Longvilliers : le village est niché dans la vallée de la Dordonne, petit affluent de la Canche, dans le pays de Montreuil. Le croisement de deux routes, l'une suivant le cours de la vallée, l'autre la recoupant, forme le site du village. L'habitat s'est regroupé en contrebas du château, aujourd'hui en ruine. La cité était une des places fortes du comté du Boulonnais. La forteresse dont l'origine remonte au XIIe siècle, présentait deux enceintes : une principale de forme carrée flanquée de quatre tours rondes, et une extérieure sur les faces nord, est et sud de la première. Le château médiéval remanié au XVIe siècle, fut en parti démoli au XVIIIe siècle pour être remplacé par un corps de logis inachevé à la révolution.

Planques (Photo Miguel Bravo) : à l'écart des grands axes routiers, le village se niche dans une tête de vallée en forme de "Y". La commune a donné son nom à la rivière de la PLanquette dont les sources multiples jaillissent au pied des coteaux pour former un filet d'eau limpide qui s'écoule sur un lit de graviers de craie et de silex. Le village présente un ensemble de constructions rurales s'égrenant au long des routes qui descendent du plateau vers le fond de la vallée. Le centre du village est formé de quelques fermes d'allure massive sur toile de fonds de pâturages planqués de pommiers et enclos de haies.